SICA 2025 : des acteurs de l’audiovisuel et du cinéma analysent les forces et les faiblesses de l’IA
« L’IA et Création Audiovisuelle : Opportunités et défis pour l'Afrique », tel est le thème central du SICA 2025, ouvert jeudi 26 juin au Sofitel hôtel Ivoire. A cette occasion, plusieurs experts du secteur ont présenté les atouts et les limites de l’intelligence artificielle dans la production et la diffusion des œuvres audiovisuelles.
Pour le réalisateur Charles Landry Agbadou et l’expert Bakary Diarrasouba, l'Intelligence Artificielle (IA) possède une capacité remarquable à générer du contenu de qualité, tout en simplifiant les processus de postproduction. Le réalisateur a soutenu que l’IA peut permettre une augmentation significative des productions dans la perspective d'industrialisation du cinéma. Cependant, a-t-il fait noter, l'IA présente quelques inconvénients, notamment la disparition de certains métiers dans l'administration.
Il a également évoqué la possibilité, à l’avenir, de recourir à l’IA pour remplacer les comédiens dans certaines tâches, comme le doublage de films.
Pour Bénédicte Le Sage, membre de l'Autorité de Régulation de la Communication Audiovisuelle et numérique (ARCOM), l'IA vient réduire le trop plein de boulots, en d’autres termes, l'IA apporte une plus-value. A titre d’exemple, dans le domaine de la production audiovisuelle, l’IA permettra de distribuer plus d'œuvres et faire des teasers en un temps record ; l’IA se présente ainsi, comme un facilitateur dans la distribution des œuvres cinématographiques. Mieux, l’IA va aider à réduire le coût de production avec des formats très variables.
Ce panel a été suivi d’échanges entre les participants et les panélistes. En résumé l'IA apparaît comme un outil rentable pour l'évolution de l'audiovisuel et du cinéma. Cependant, elle comprend des forces et des faiblesses qu'il convient de gérer avec adresse.
DIRCOM_MICOM/ MMB